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PSYHYPNOSE
Hypnose Ericksonienne
Définitions
Résilience psychologique
Ce
concepte
désigne
la
capacité
que
les
individus
ont
de
pouvoir
se
confronter,
s'adapter
et
se
reconstruire
après
un
choc
traumatique,
un
environnement
hostile
ou
autres
vicissitudes
existentielles.
Ce
mécanisme
restaure
une
confiance
en
soi,
une
représentation
positive
de
soi,
un
sentiment
de
compétences
qui
aident
au
mieux-être malgré les difficultés rencontrées.
Pour
pouvoir
activer
au
maximum
cette
capacité,
l'être
humain
fait
appel
et
mobilise
toutes
les
ressources
dont
il
dispose
au
niveau
inconscient.
Ce
mécanisme
de
protection et d'adaptation se construit dès la naissance et se renforce à chaque expérience de vie.
La résilience entraine 8 processus :
1) La défense-protection
2) L'équilibre face aux tensions
3) L'engagement-défi
4) La relance
5) L'évaluation
6) La signification-évaluation
7) La positivité de soi
8) La création
Burn-out
Syndrome d'épuisement professionnel (SEP). Il s'agit d'un terme qui tire son origine du verbe "to burn out" signifiant "se consumer".
En
1974,
le
psychanalyste
Herbert
J.
Freudenberger
explique
cet
épuisement
professionnel
comme
un
feu
intérieur
qui
consumerait
petit
à
petit
toutes
les
ressources d'un individu. Le Burn-out s'insinue de façon progressive, et peut être décomposé en 4 phases.
1) Suractivité : l'individu est fatigué mais heureux, il est motivé et engagé dans son travail.
2)
Sentiment
de
toute
puissance
:
en
général
la
vie
privée
est
sacrifiée
sans
que
la
personne
n'en
ait
conscience,
car
elle
est
dans
"l'euphorie"
de
pouvoir
fournir
une grande quantité de travail.
3)
Frénésie
:
la
personne
travail
sans
répit,
sans
récupération,
sans
plaisir,
se
sentant
obligé,
emprisonné,
oppressé
;
elle
devient
irritable,
déconcentrée,
démotivée.
Le risque d'un arrêt brutal est grand. Le stresse devient chronique.
4)
Effondrement
:
fatigue
extrême,
lassitude
anxiogène,
grande
souffrance
psychique,
culpabilité,
épuisement
physique,
indifférence
à
son
environnement.
La
personne a "carbonisé" toute son énergie, les vacances, week-end et nuits de sommeil n'arrivent plus à pallier les symptômes
Les
individus
ne
vont
pas
tous
jusqu'à
la
dernière
phase.
Elle
arrivent
à
se
ressourcer
de
différentes
façons
(en
pensant
enfin
à
elles-mêmes),
en
se
focalisant
sur
autre
chose
que
la
situation
stressante
;
consulter
son
médecin
traitant
pour
faire
un
bilan
de
santé,
s'occuper
de
sa
famille
et/ou
de
ses
amis,
faire
du
sport,
se
trouver
un
loisir,
méditer,
écouter
son
corps,
s'accorder
des
pauses
ressourçantes
sur
son
lieu
de
travail,
s'étirer
au
bureau
afin
d'éliminer
ou
de
diminuer
les
tensions,
communiquer
à
son
travail
sur
ce
qui
ne
va
pas,
changer
d'emploi,
consulter
un
psychologue.
Le
principe
est
de
retrouver
un
équilibre
interne
face
à
une
situation professionnelle prenante.
Complexe d’infériorité
L'individu
se
focalise
sur
un
défaut
(réel
ou
supposé)
physique,
psychique,
intellectuel
ou
social,
émanent
de
sa
personne.
Au
vu
de
ce
complexe
(sentiment),
l'individu se sent inférieur aux autres et se sous-estime en se comparant à eux.
Ce
complexe
est
inhérent
à
la
petite
enfance
et
se
surmonte
avec
les
essais,
les
erreurs
et
les
réussites
des
diverses
expériences
de
vie.
Il
peut
devenir
pathologique
et
induire
une
grande
souffrance
psychologique
(angoisses,
perte
de
confiance
en
soi,
isolement
social,
dépression,
susceptibilité,
crainte
d'être
rabaissé, humilié etc.) ou une sur-compensation (volonté de puissance ou de valorisation exagérée).
Les
origines
de
ce
complexe
sont
diverses
:
une
enfance
dévalorisée
par
les
proches
ou
l'école,
la
société
qui
prônerait
le
"zéro
défauts",
une
volonté
d'être
le
meilleur
dans
un
domaine,
la
précarité,
la
couleur
de
peau,
la
religion,
l'orientation
sexuelle,
l'ethnie,
le
statut
social,
le
handicap,
un
physique
atypique,
la
maltraitance,
ou
une
qualité
dont
l'individu
croit
manquer.
Ce
complexe
peut
être
passager
ou
récurrent
et
se
manifester
tout
au
long
de
la
vie,
qu'il
soit
conscient
ou
inconscient. L'individu doit valoriser ses qualités et retourner ses défauts (réels ou supposés) en atouts sans viser un idéal utopique.
La
consultation
psychologique,
l'hypnose
et
la
PNL
aident
à
décomplexer,
à
produire
une
compensation
réussie,
à
retrouver
et
développer
l'estime
de
soi
et
à
retrouver apaisement, sérénité et équilibre psychique.
Complexe de supériorité
Selon
Alfred
Adler,
ce
complexe
"apparaît
dessiné
dans
l’attitude,
les
traits
de
caractère
et
l’opinion
de
l’individu
persuadé
de
ses
propres
dons
et
capacités
supérieures à la moyenne de l’humanité".
Ce
complexe
(sentiment)
s'appuie
sur
le
complexe
d'infériorité.
Ils
sont
tous
deux
des
mécanismes
de
défense.
L'individu
passe
par
la
sur-compensation
(volonté
de
puissance
et/ou
de
mépris,
de
domination,
d'agressivité).
Cette
croyance
de
ne
pas
"être
capable
de"
fait
focaliser
l'individu
sur
un
autre
complexe.
Les
personnes
pensent "je suis trop" ; trop bon dans un domaine, trop beau, trop intelligent etc. alors qu'objectivement un individu peut exceller dans un domaine sans être "trop".
L'aide
du
thérapeute
permet
de
dépasser
ce
complexe
et
de
se
tourner
vers
les
autres
via
des
activités
socialement
valorisantes.
L'hypnose
présente
d'excellents
résultats
sur
le
travail
de
confiance
en
soi,
indissociables
d'un
mieux-être
afin
d'éviter
de
compenser
ce
manque
d'estime
de
soi.
La
consultation
psychologique,
alliée à l'hypnose, permet de consolider durablement ce travail et de retrouver un équilibre psychique.
Risques psychosociaux (RPS)
Les risques psychosociaux sont établis en trois parties :
1)
Les
facteurs
de
risques ;
pression
interne/externe
au
travail,
difficulté/complexité
des
tâches,
rapports
sociaux
dégradés,
surcharge
de
travail,
peur
du
licenciement
2) Les risques psychosociaux : le stress , les violences internes/externes
3) Les atteintes à la santé : burn-out, dépression, risques suicidaires, anxiété chronique, épuisement physique et psychique, maladies cardio-vasculaires…
Les risques psychosociaux sont importants à prévenir dans l’intérêt de l'entreprise et des salariés, des employés, des ouvriers.
Le
bien-être
ou
la
qualité
de
vie
au
travail
(QVT)
évitent
ces
risques
et
augmentent
le
plaisir
au
travail,
l'égalité
homme/femme,
les
relations
sociales
productives,
une vie privé plus sereine, l’augmentation des états ressources dynamisants, optimistes et épanouissants.
Etat de stress post-traumatique (ESPT)
Selon le DSM IV. TR. 2000, voici les critères de cet état :
1) L'événement implique la mort ou la menace de mort, une blessure grave et une menace contre l'intégrité physique de la personne.
2) La personne a souffert de peur intense, d'impuissance ou d'horreur.
3)
La
personne
présente
des
phénomènes
de
reviviscence
récurrents
ou
envahissants
(rêves,
sentir
comme
si
l'événement
se
produisait
à
nouveau,
détresse
et
réactivation physiologique en cas d'explosion).
4) Evitement des stimuli associés au traumatisme. La personne présente les particularités suivantes :
- évitements des pensées, sentiments
- activités et situations se rattachant à la situation traumatique
- incapacité à se souvenir du moment traumatique
- elle souffre d'une baisse d'intérêt, d'un sentiment d'être étranger ou de détachement d'autrui
- elle peut avoir la sensation d'être incapable d'éprouver des sentiments d'attachement
5) Activation neurovégétative : la personne va souffrir :
- de problèmes de sommeil
- d'irritabilité
- d'accès de colère
- de problèmes de concentration
- d'hyper-vigilance et peut présenter des réactions de sursaut exagérés
6) La perturbation entraîne une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d'autres domaines importants.
Le
trouble
peut
être
aigu
:
la
durée
des
symptômes
est
inférieure
à
3
mois,
chronique
dans
le
cas
où
les
symptômes
sont
présents
depuis
plus
de
3
mois,
ou
encore
différée dans la mesure où les symptômes apparaissent au moins 6 mois après l'événement.